RELATION D’AIDE PASTORALE ET PROPHETIQUE:PRENONS CONSCIENCE DE NOS EMOTIONS ET DE NOS COMPORTEMENTS INAPPROPRIES

Publié le par restauration.judeoapostolique.over-blog.com

Les déclencheurs (activateurs)

des réactions excessives

 

Qu’est-ce qui provoque ou déclenche les réactions excessives ? Comment empêcher les gens et les choses (les circonstances) de nous émouvoir à l’excès ?

 

A= Activateurs.

C= Comportements + émotions en réponse à A.

P= Nos pensées au sujet des Activateurs.

 

A = Activateurs, circonstances/ situations, personnes, choses, crainte de l’échec…

 

Nous appellerons A, les gens/choses/circonstances spécifiques (activateurs) qui peuvent très bien provoquer nos réactions excessives

 

Il y a 2 sortes d’activateurs :

  1.        Les crises majeures (inondations, famines, guerres, invasions de sauterelles, maladies…).
  2.        Ce qui nous affecte le plus : les tracas quotidiens, les frustrations, les inquiétudes, les divers problèmes, les décisions et certains caractères difficiles qui déclenchent les réactions excessives en nous.

 

P = Pensée au sujet de l’agent activateur, hypothèse de base qui donne de la valeur

 

Nous appellerons P, nos pensées au sujet des Activateurs.

 

C = comportement et émotions, anxiété…

 

Nous appellerons C, les comportements +les émotions en réponse à A

Les émotions induisant les comportements. Les comportements influencent les émotions aussi.

Mais il est faux de penser que c’est A qui donne C.

 

 

  1.        Ce que nous pensons en réaction à une situation ou par rapport à une personne spécifique détermine, dans une large mesure, la façon la dont nous allons réagir sur le plan des émotions et des comportements à C et de laisser A agir sur nos réactions.

 

  1.        A ne déclenche pas directement C. C’est principalement P qui joue ce rôle. Ce n’est pas ce qui est vrai et véritable au point A qui compte, c’est ce que nous avons pensé au point P qui détermine dans une large mesure la portée de nos émotions et de nos réactions, au point C.
  2.        Ce que nous pensons va réellement déterminer l’intensité de nos émotions et dans quelle mesure nous allons les laisser agir sur nos réactions.

 

3 manières de penser au point P à éviter

 

  1.        La pensée catastrophiste ► pessimisme (accorder plus d’importance à quelque chose qu’il n’en faut) ► dramatisation ► le fait d’être mal à l’aise, malheureux.
  2.        La pensée absolutiste ► « je dois, je devrais, il faut absolument, il faut que, j’ai besoin de, il faut que je fasse cela, j’aurais dû lui répondre ceci, je dois être comme-ci ou comme ça
  3.        La rationalisation (excès inverse) ►freinage sur les réactions ►l’acidité et l’amertume prennent le dessus.

 

Il faut prendre conscience de ces pensées

 

Il y a des préférences réalistes. Ce sont des alternatives puissantes aux pensées irrationnelles qui nous minent.

Dramatiser, vouloir ce qui n’existe pas, rationaliser exagérément… sont des réactions qui permettent aux autres d’agir sur nos déclics. En fait, les choses et les gens n’agissent pas sur nos déclics (bien qu’ils en aient l’impression). C’est plutôt ce que nous pensons et comment nous réagissons à leurs interventions, qui nous rend malade. Nous agissons nous-mêmes sur nos déclics.

 

Les préférences réalistes peuvent s’articuler en ces termes :

 

Je veux ; j’aimerais, je préfère, il vaut mieux que… ►raisonner en termes de préférence ►cela vaut la peine d’essayer, même s’il est possible d’être rejeté…  Nous ne sommes pas indifférents devant la situation, mais nous assumons ►retenter, changer de voie…   Mais ne laissons pas notre équilibre psychologique être mis en péril par les événements.

 

Dix pensées irrationnelles qui incitent les autres et les circonstances à agir sur nos déclics :

 

  1.        Trop s’inquiéter à propos de ce que les autres pensent de nous.
  2.        La peur excessive de l’échec.
  3.        Une faible tolérance par rapport à la frustration.
  4.        Chercher « à qui a faute » (le fautif/la fautive).
  5.        Les inquiétudes anticipées.
  6.        Attendre des solutions parfaites.
  7.        Eviter les situations difficiles et les responsabilités.
  8.        Garder ses distances.
  9.        Attacher trop d’importances au passé.
  10.    Attribuer ses émotions aux autres et aux situations.

 

Prenons conscience de nos pensées irrationnelles qui peuvent nous conduire à des émotions ou à des comportements inappropriés

 

En situation désagréable ► identifier les émotions et les comportements inappropriés ►découvrir les pensées irrationnelles du moment.

Il faut remettre les pensées irrationnelles en cause et les contrer par les préférences réalistes que nous pouvons substituer à ces pensées irrationnelles. C’est « l’Imagination rationnelle émotive ». Les événements malheureux peuvent être exacerbés par notre imagination. Des réactions émotionnelles excessives peuvent en découler. Que faire ? Il faut leur substituer des émotions préférables. Les bonnes réflexions peuvent mener à ces émotions préférables.

 

Ne nous laissons pas dominer par les autres et les évènements

 

Nous devons régner. Dominer.

 

« L’Eternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance : Domine au milieu de tes ennemis ! » (Psaume 110 :2)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article